Nasreddine

Du théâtre d’objets musical, chaleureux, pétillant de malice, qui transforme les théières en soldats et déploie toutes les facéties d’un humour à double sens.
Très populaires dans tout le Moyen-Orient et au-delà, ces petites fables ont un contenu philosophique et satirique. Sans faire de morale, en allant simplement au bout d’une logique proche de celle des fous du roi, ces histoires parlent de responsabilité, de justice, dénoncent l’avidité, l’égoïsme et la bêtise sur un mode burlesque. Il y a Nasreddine, sa femme, le voisin cupide, le voisin curieux, le sultan riche et puissant, les badauds, ceux qui donnent des conseils, les voleurs, les commères… bref, tout un monde en raccourci.
Nasreddine, à son corps défendant, du moins en apparence, se heurte constamment à l’incompréhension de son entourage. C’est qu’il donne à réfléchir sur l’ordre des choses. Ce qui paraît normal ne l’est peut-être pas. Et le plus important pour Nasreddine, c’est justement qu’on s’arrête quelques instants pour remettre en cause l’ordre ou le désordre du monde.

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